Extrait de mon livre, LE MONDE DE L’ENVERS

J’ai un autre livre dont je suis plus fier . Il s’appelle Le monde de l’envers. Celui-ci est plutôt un livre d’action, de fantastique et d’aventures. L’autre était dans la vie quotidienne, et était du genre humoristique. Mais là, c’est de la science-fiction, tout un autre truc. C’est un extrait court, je pense que je mettrai une suite, contrairement à 10 jours sans ma maison, qui avance dans son écriture si vous voulez savoir.

Celui-là, pour tout vous dire, a commencé au début du CM1, et le livre était maigre, avec une grosse écriture. Je l’ai imprimé, et l’ai fait lire. On m’a dit « C’est très bien », mais je me suis reproché moi-même que c’était court, et qu’il y avait des incohérences. Alors j’ai voulu le refaire, en voilà le début :

Léo Tellier – Teixeira
LE MONDE
DE
L’ENVERS

1

« Enfin terminé ! »
Tim était pressé de sortir de cette pièce, ou plutôt de cet abattoir, pensa-t-il.
Leur maîtresse leur avait donné plein d’évaluations, et avec un grand sourire, presque sarcastique. Il détestait quand elle se levait lentement, ses talons cognant le sol dur, en traversant les tables, et en observant les élèves un par un, leurs têtes apeurées.
Et là, par surprise, elle s’exclamait :
-Évaluation de conjugaison. Distributeurs. Venez.
Les distributeurs de feuilles arrivaient à toute vitesse, comme des valets à leur roi, et distribuait tout en observant les feuilles, pour savoir à quoi s’attendre. C’était l’avantage. Mais par contre, ils avaient jusqu’à une minute de moins, pour la faire, l’éval.
Tim sortit de la classe souriant, fredonnant une chanson. Il allait acheter des éclairs à la boulangerie, avant d’aller chez son ami, pour jouer au billard, au baby-foot, à la console, et manger des pâtisseries et des bonbons.
Il vit Matthieu, un élève de sa classe, et se souvint de son appareil dentaire. Pas de chewing-gums, de Carambar, de Dragibus… rien.
Il se rangea vite-vite avec Charlotte, et une fois arrivé en bas, il courut vers la sortie.
« Ouh là là… c’est long », pensa Tim. Depuis une minute, il courait, et il faisait du sur-place.
-Hein ?! Mais…
Tim se fatigua, et il arrêta de courir. Il s’écroula sur le bitume. Il entendit les cris vagues de ses amis : « Tim ! Tim ? Liiiiiiaam ! »
Soudain, de la végétation apparut, des branches, des tiges poussèrent devant lui, voire des arbres, des palmiers… il se retourna et vit ses amis crier. C’était flou.
Il lui sembla qu’il était entre deux mondes, comme si un portail transparent les séparait il se leva. Il était côté jungle, et bientôt, la vision de son école disparut.
Il se trouvait dans une forêt dense. On entendit au loin les cris des singes, semblables à des rires sarcastiques ; les rugissements des fauves, guettant la moindre proie ; l’envol d’un groupe d’oiseaux, qui passèrent au-dessus de Tim, leurs ailes battant en rythme, formant comme une sorte de mélodie.
Le garçon aurait presque pu s’endormir sous cette musique. Mais il avait d’autres problèmes.
Il venait de pénétrer dans un… truc bleu ressemblant à un portail de téléportation… qui l’avait téléporté… dans la jungle…
-C’est très logique… murmura l’enfant. Très…
Malgré ce petit air d’humour, Tim se mit à pleurer. Puis il se dit : « Allons, pourquoi tu pleures comme un p’tit con, là !… » ; mais après il pensa : « Ouais mais, on est pas dans les films, là ! Tu n’es pas LE héros qui va gagner. N’importe quel autre garçon aurait pleuré… », « Ouais mais, si ça se trouve c’est juste un farce ! Et là, tu vas avoir la honte de ta vie ! ».
A cette pensée, Tim se releva, et courut le plus loin possible, pour aller toucher le papier peint ou l’écran qui faisait le décor de cette farce. Il courut pendant dix minutes à travers les arbres, les rivières et les animaux, sans trouver d’effets spéciaux. Une envie de pleurer le gagna à nouveau. « Nan nan, ne pleure pas, Tim, tu es un grand garçon, tu vas t’en sortir, tu vas sortir d’ici, aller à la boulangerie, rejoindre ton pote, retrouver tes parents, ta grande sœur… »
Ses parents. Sa sœur. Il n’allait plus jamais les revoir.
Il allait les revoir.
Alors Tim mit son sac d’école sur son dos, et se mit en route, sous le soleil couchant qui flambait de mille feux à l’horizon sous son œil émerveillé, simple garçon qu’il croyait être, qui marchait d’un pas assuré.

Le jeune garçon entendit son ventre gronder et il consentit à essayer de chercher à manger.
Il repéra enfin un imposant cocotier, et essaya de monter. C’était aussi glissant que du métal. C’était du métal. L’arbre, en réalité gris, était entièrement recouvert de cette matière couleur argent. Énervé, Tim frappa de toutes ses forces sur l’arbre, trois fois de suite, et arrêta sous la douleur. Il eut tout juste le temps de voir ses mains rouges avant l’atterrissage d’une noix de coco. Pendant une seconde, ce fut noir. Puis il revit vaguement le beau paysage de la jungle, bientôt engloutie par la nuit, et, chose insolite, une fille de son âge, qui l’épiait derrière un buisson. Tim n’eut pas le temps d’en voir plus. Il s’écroula de tout son long à terre, sous le choc d’une noix de coco peu commune, qui pesait plusieurs kilos. Il sentit pendant une fraction de seconde le goût amer du sang dans sa bouche et ferma les yeux pour plusieurs heures.

Tim se réveilla mais ne vit rien. Juste du rouge. Il essuya avec la manche de son gilet tout le sang qui dégoulinait sur son visage avec dégoût. Puis il se rendit compte que sa tête lui faisait affreusement mal. Il avait encore le tournis. Il se retourna et vit la très lourde noix de coco, qui gisait dans une petite flaque de sang. A chaque fois qu’il avalait sa salive, le goût de celui-ci lui revenait.
Il regarda autour de lui, puis son propre corps.
Il eut la nausée.

Tim repris sa route, ses survêtements rouges. Il constata que rien n’avait changé, concernant le lieu. Il repensa au cocotier en métal, et à la noix qui pesait 5 kilos.
Dans quel monde avait-il atterri ? Qu’était cet espèce de portail ? Pourquoi y était-il entré ? Qui était la mystérieuse fille ?
Tim s’endormit, la tête pleine de questions.

Il se réveilla, les paupières encore lourdes. A son grand étonnement, il sentit que la chaleur était plus intense, et son « lit » plus confortable. Il retira sa veste. Tim se frotta les yeux, et observa le paysage.
Tout avait changé. Le sol. Les animaux. La température. Les conditions de vie. Tout. Car Tim se trouvait dans un endroit qu’il avait toujours détesté.
Le désert.

Voilà. Comme je l’ai dit, je vais sûrement mettre un autre article parce que je crois que ce n’est pas assez, et comme je n’ai pas beaucoup écrit d’autres choses, ça sera une autre fois.

J’espère que t’as aimé, dis moi ton avis dans les commentaires (n’hésite surtout pas à en écrire un), ou à l’école.

Léo, futur écrivain, JE L’ESPÈRE…

 

 

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